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2004 - CAHORS - AIRE SUR L’ADOUR

Le 1er juin 2004

Trois pèlerins sont partis de Beauvais en voiture. Cinq autres par le train. Deux sont arrivés en voiture de Marvejols.

Tous les dix avons participés à la messe de 18h à Cahors.
La chartreuse champagne offerte par Colette. – Menu typique – Et le mercredi 2 juin chemin vers Cahors et autre.
Françoise Pagès


Le 2 juin 2004 - Cahors – Lascabanes
Après une nuit calme sur les bord du Lot (1), et un petit déjeuner copieux à l’hôtel des Chartreux, 7h45 départ des 8 pèlerins. Les 2 chauffeurs, Jeannot et Jacqueline, chargés d’intendance partent plus tard pour nous attendre à Farre où le cultivateur nous prête son terrain et partage avec nous l’apéritif. Et les pèlerins?

Après une «escalade» de la falaise de Cahors, nous avons pu découvrir le panorama de Cahors, et son pont Valentré, depuis le pied de la crois Magne. Ensuite les plateaux du Quercy blanc, où le terrain, collant et boueux a eu raison des semelles de Ghislaine… Peut être marchait-elle trop vite… Elle n’a pas eu le temps de décoller les pieds…
Sentiers ombragés, descentes assez pentues, pour arriver vers 15h30 à Lascabanes, où nous attend un gite très propre, convivial et très sympathique.
A la messe de 18h un Hermite nous fait un lavement des pieds, comme le faisait jadis les moines avec les pèlerins, selon la règle de St Benoît.
Le soir friton de canard pour 4, sauté de porc au Quinoa, Cabecou (petit chèvre de Rocamadour) et biscuit aux pommes. Un petit vin de Quercy, de Lascabanes,. Eh! Oui! un vrai de vrai du crû!
René Pagès
(1) Où, le matin, pendant le petit déjeuner, nous avons vu passer toute une famille de ragondins qui remontaient le Lot.


Le 3 juin - Lascabanes – Lauzerte
Nous quittons notre sympathique gîte après un bon petit déjeuner. Pas loin nous découvrons une «Cariotte» dans un très bon état…

Chemin faisant, surprise sur la gauche, une petite halte pour un court recueillement et prière. Marie-Rose, toute concentrée sur son chemin, manque celle-ci… Sue les chemins de St Jacques on oublie tout…
Il fait beau mais frais, sentiers ombrageux et quelque peu gras. Mes chaussures n’ont pas résisté au sol argileux, semelles béantes, me voici clopin-clopant à la recherche d’une ficelle pour maintenir la semelle sur la chaussure. Heureuse coquille St Jacques que Florence a confectionnée me dépanne (voir photo, si celle-ci est réussie).
Toujours à la recherche d’un super coin pour le pique-nique… Nous dévorons… Ne traînons pas trop sinon une flemme risque de nous prendre… Mais une belle grimpette nous attend.
Arrivés en périphérie de Lauzerte, notre hôtel cabanon est très accueillant. Il y a une piscine où seuls nos courageux Jacqueline et Jacques, avec une eau à 20°, feront trempette. Pendant ce temps, certains à la sieste, Jean-Marie et Jean m’accompagnent à Moissac pour trouver une paire de chaussures. Sur la route de Castelsarasin, un magasin de sport, et je trouve mon bonheur.
Après le repas, qui est excellent, avec du pain fait maison, nous partons à 5 pour la cité médiévale de Lauzerte. Heureusement que nous n’avons pas raté cela. Certains l’ont fait en fin d’après midi.

Anecdote : Le magasin où j’achète les chaussures offre pour la fête des mères 20% de réduction sur les articles femmes. Ne trouvant pas de chaussures à ma taille chez les femmes, j’en trouve une paire chez les hommes. Comme c’est un article homme, je n’ai pas de réduction… geste commercial, j’obtiens 10%.
Ghislaine


Le 4 juin 2004 - Lauzerte – Moissac
Après une excellente nuit pour tous, un petit déjeuner des plus succulent, les confitures vont finir dans nos poignets d’amour. Nous prenons la route vers 8h, la journée s‘annonce fort chaude, malgré la cote évitée, soi-disant! Nous peinons dans les différentes grimpettes. Les gîtes sont toujours aussi attrayant, heureusement. Au tournant d’un chemin, une petite église à Sainte Germaine nous accueille, sauvée de la ruine, un recueillement salutaire, mais j’oubliais un gîte et son pigeonnier sur pilotis, une pure merveille dans la nature, et de nouveau nous reprenons notre marche solitaire. Peu de commentaire de la part de chacun, nous sommes tous absorbés par les sites et les fruitiers. Nous avons du mal à résister aux cerises.


Alors que nous arrivons sur la nationale, que voit-on? Le 4×4, Jacqueline chargée d’une cagette de cerises bien rouges. Jeannot en est le bienfaiteur, les 15kg n’ont pas fait ouf! Un régal! Aujourd’hui, la lanterne rouge peine vraiment!!! Les trois derniers kilomètres pour «bibi» furent l’abandon. Comme toujours, Jacqueline, une vraie mère: Repas dans un cadre toujours reposant, au petits soins pour chacun, par-contre je n’ai pas repris la route! Alors! Un vide! Arrivé à l’abbatiale, nous montons les sacs tous plus lourds les uns que les autres. Trois, ouf! Nous sommes installés. Maintenant nous attendons le reste du troupeau pour la visite du cloître. Je reprendrai plus tard. Non! Je laisse la verve de Jacqueline.

Colette Henry



Le 5 juin 2004 - Moissac – Saint Antoine

«Prenez de très bon cœur, mes frères, toutes les épreuves par lesquelles vous passez, sachant que le test auquel votre foi est soumise, produit de l’endurance, mais que l’endurance soit parfaitement opérante afin que vous soyez parfaits et accomplis, exempts de tout défaut»:
Saint Jacques.
L’excellente matinée de ce jour par un chemin de halage de 13km en bordure du canal de la Garonne ne fut une épreuve pour aucun de nos joyeux pèlerins: Chemin bien plat, ombragé, en bordure d’eau; on pouvais deviser en toute sérénité; de propos édifiants bien sûr: «Facile! Les chemins de Saint Jacques!!!» Mais il y eut le pont de Pommevic=0 C’est fini l’ombre et la douceur, voici la route et le soleil. Toutefois c’est supportable, car Jeannot et Jacqueline sont tout de suite là avec eau fraîche et déchargement dans le 4×4 de nos sacs, ce qui permet d’atteindre l’agréable lieu de pique-nique en bordure de la Garonne, bien à l’ombre sur herbe verte et tables de bois. Bon repas avec apéro de la vigne picarde de Jean-Marie, rosé et Cahors avec le fromage. Jeannot et Jacqueline sont de parfaits restaurateurs.
L’épreuve et l’endurance qui en est le test surmontés (avec le sourire) dont nous entretient Saint Jacques vont de suite faire leur apparition. Départ sous le chaud soleil de midi (au soleil), pas d’arbre, du goudron. Soyez heureux mes frères, qui prirent cela de bon cœur. Je le vis à vos visages souriants en arrivant au gîte de Saint Antoine. Le plaisir de la douche s’est ajouté à la joie d’avoir triomphé de ces 8,8km ensoleillés. Vous voici parfaits et accomplis.
Jacques



Le 6 juin 2004 - Saint Antoine – Lectoure

Après une bonne nuit en commun dans notre dortoir et un fou-rire provoqué par un bruit intempestif (il faut dire que notre souper fut copieux et composé entre-autre de fèves), nous voici sur le départ à 7h30. Il fait bon, la journée va être chaude. Première halte à Flamarens pour y admirer son église et son château imposant du 15è siècle, en cours de restauration. La toiture de l’église s’est même écroulée en janvier.
Notre route se poursuit dans le Gers le long des cultures de blé, de haies parfumées par les troènes, de ruisseaux qui nous rafraîchissent un peu. Le paysage est allongé et notre route descend, monte, descend en passant près des ruines du château de Gachepouy construit à la fin des guerres de religion vers 1585.
Nous voici arrivés à Castet-Arrouy, joli village avec sa place accueillante où nous devions avoir rendez-vous pour le repas de midi. Mais il n’est que 11h15, aussi nous chargeons Jeannot et Jacqueline de nous trouver une halte plus loin. Nous faisons tout de même une petite pause sous les ombrages en compagnie d’autres pèlerins et remplissons nos bouteilles. Plus loin nous rencontrons Jeannot et Jacqueline stressés par la circulation gersoise et désolés de ne rien trouver sur notre route. Tout compte fait à 500m du GR65, ils nous dénichent un endroit charmant, près d’une ferme abandonnée, sous un auvent qui ne résistera peut être pas à la prochaine tempête…
Aujourd’hui c’est la fête des mères. Après un verre de jus de pamplemousse ou kir, repas bien copieux. Françoise mange dangereusement avec une pierre en équilibre au dessus de sa tête. Petite pose, sieste pour certains, le départ se fait en trois fois. Il fait chaud, nous apprécions de suivre la rivière, de marcher en sous-bois. Nous arrivons à Lectoure par une difficile grimpette. Nous apprenons que le gîte qui se trouve à 2km est fermé. Nous décidons de visiter la cathédrale gothique saint Servais et saint Protais dont la flèche de 90m érigée en 1500 fut démolie en 1782; nous remarquons les portes peintes en bleu de Lectoure, la fontaine de Diane et faisons un tour dans le parc de la Cerisaie qui nous offre ses cerises. Plus que quelques centaines de mètres et nous voici arrivés au gîte de Saint Jacques.
Marie-Rose



Le 7 juin 2004 : Lectoure - Condom

A l’unanimité nous n’irons pas à La Romieu et nous prendrons le sentier et surtout le moins possible de macadam.
Après une soirée écourtée au relai de Saint Jacques de Lectoure, à cause des moustiques, départ à l’heure. C’est formidable la discipline se fait toute seule. Pas un (ou une) ne s’est oublié(e). L’entraînement des années précédentes porte ses fruits.
Quelques anecdotes de la journée:
Un pèlerin avec son sulky avait pris la route à sens inverse. Bien qu’il soit belge, ce n’est pas une histoire belge.
Aucune pèlerine à l’horizon aujourd’hui (du moins pour moi), où sont-elles passées ?
A la chapelle Sainte germaine, un nouveau pèlerin faisait la pose.
Surprise sur la route, un gros «nounours» nous rappelant qu’il faut boire, faisait partie de plusieurs originalités de décoration d’une habitation en bordure de route.
Arrivée au relais équestre vers 15h. Nous sommes performants. La rangée de douches et de toilettes a l’odeur des lieux. C’est rustique et il y a de l’espace. Marie-Rose retrouve les geste d’antan, faire sécher le linge sur l’herbe, il blanchira. C’est très calme mais l’on peut supposer que ce n’est pas le chant du coq qui nous réveillera, mais le hennissement des chevaux,
Deux explorateurs (Jeannot et Jean-Marie) partent en fin d’après-midi reconnaître le trajet du mardi. Il s’agit de réduire le chemin de 5km pour une étape annoncée de 31,5km.
Confiants en leur engin, mais méconnaissant le terrain, ils tardent à revenir, et pour cause, les voilà embourbés. Ce n’est pas la faute du terrain fougueux; il manque un treuil au 4×4. Attention Marie-Rose, tu sais les arguments sur la nécessité d’améliorer le matériel ou d’en changer. Surtout que le terrain que le terrain direct est Jeannot et sur ce sujet inutile que tu compte sur lui car il est demandeur du même engin pour la chasse en Lozère. Il a fallut chercher un agriculteur du coin pour les sortir de la mare et autour du pastis «Jeannot» nous avons tous constaté la boue sur les roues et la terre amassée sur le pont.
Mais merci de vos actes de courage. Moins 5km c’est appréciable!!!
Anne-Marie



Le 8 juin 2004 - Condom - Eauze

Ce matin Anne-Marie est arrivée dans la chambre en nous passant le cahier pour la 2ème tournée. C’est comme les confitures quand il n’y en a plus il y en a encore.
Au départ du centre équestre, ce matin, nous sommes partis d’un bon pas, le coeur léger, à 7h30. Je ne pense pas que ce soit une question de discipline mais simplement l’heure de Jacques.
Il fait bien chaud quand à midi nous traversons les champs de blé ( en faisant attention de ne pas passer ailleurs que dans les roues des tracteurs). Ouf! Après des «ohé !» pour nous reconnaître, nous voilà au point de chute. A 15h, les plus courageux, 5/10 sont repartis chargés de bouteilles d’eau. En cours de route Jeannot et René dans le 4×4 de Jean-Marie nous font passer par Sénac avec Jacqueline et Colette, pour voir la cité gallo-romaine. Arrivé à l’hôtel d’Armagnac nous attendons (les 3 dames) René et Jean, qui cherchent un autre hôtel car René lisait la feuille de route de novembre 2003. Une bonne douche prise à 18h va lui rafraîchir les idées.
Françoise
Ce mardi 8 juin, coté intendance. L’échauffement de ma jambe gauche a fait dire au corps médical que je devais me reposer ce jour! Cela m’a permis de suivre Jacqueline dans ses travaux d’intendance. Cette année la logistique est appuyée par Jeannot qui traîne son genoux droit dans une genouillère décorative. Lui, conduit le 4×4 avec les bagages et précède Jacqueline qui respire le parfum du mazout…
Jacqueline, cette année, n’a pas à retourner chaque soir chercher le 4×4… Elle est soulagée et Jeannot est content. Coup de frein brutal! Jeannot vient de dépasser le petit chemin qui devait conduire à une tour du 13ème… Jacqueline peste contre cette conduite un peu imprévisible…
Ah ! La Jacqueline, il faut la voir faire ses courses ! Profitant des promotions, visant le moins cher mais quand même le meilleur. Qu’est-ce qu’ils vont dire si je dépasse. Tu crois que ça ira ? C’est pas trop cher ? Les tranches sont pas trop fines ? Ah! Il y a des pommes en promotion! Ah! Non! 5Kgs c’est trop Je n’ai plus de place dans ma C3.
Il faut la voir la Jacqueline, installant la table et les pliants, le midi, préparant l’eau fraîche, commençant à servir dès que les premières têtes de pèlerins arrivent; ensuite faisant le tour de chacun, lui offrant une tomate, une tranche de pain, un bout de charcuterie, veillant à ce que les routards fatigués ne manquent de rien, et enfin, elle s’assoit près de son Jacques, Merci Jacqueline !
Cahier au suivant : PS : A la ferme Basquin un panneau à l’entrée prévient que les pèlerins se trouvent sur une propriété privée et ne doivent surtout pas s’arrêter. En passant devant les dames Jean-Marie les informe que nous avons sali le gazon en le regardant.
Grâce à Jacques nous avons dégusté un Armagnac de 20ans d’âge (S’il avait 3ans c’est à dire «***», 6ans d’âge VSOP, 12 ans «Hors d’âge», 20ans «Réserve», au delà «millésimé»



Le 9 juin 2004 - Eauze - Nogaro

Après une nuit tumultueuse et un petit déjeuner orageux, nous prenons la route vers 7h30. Le pas est ardent, allons nous tenir à ce rythme… Heureusement la chaleur n’est pas encore là ! Grimpettes, plats, routes goudronnées; je trouve la nature moins belle.
De belles fermes, très peu de monde, tout est fait ce matin pour la méditation. Après la ferme du Peyret nous prenons la direction de Manciet. Halte devant l’école des garçons et des filles, belles fresques, les petites mares sont les bienvenues ainsi que l’eau. Un tilleul nous parfume et calme les esprits. Nous avons presque terminé notre parcours et il n’est que 10h1/4. En passant, une petite anecdote de Sire guillaume qui prétendait imposer quelques économies à son compagnon de route «Je vous mène bien à mes dépends, ne vous mêlez de faire bonne chère car, Dieu en soit loué, j’ai assez d’argent pour nous retourner en notre païs», car il aimait la bonne chère comme nos bons amis où rien ne les arrête pour un bon pique-nique ! Où Jeannot et Jacqueline se donnent un mal fou pour nous faire découvrir une jolie petite chapelle. Et plouf ! Ma poule ! Il faut déménager car ces maudits pèlerins ne veulent pas faire des mètres en plus !… Bancs de pierre fort apprécié. Sieste et top! L’on repart sous une chaleur torride. 5km et l’on arrive à Nogaro, village sans expression, bon hôtel et repas succulent. J’oubliais, à l’intérieur de l’église de belles fresques romaines découvertes en 1997… Suite au prochain numéro.
Colette



Le 10 juin 2004 - Nogaro - Aire sur l’Adour

Dernière étape de nos chemins pour 2004
Jean-Marie nous trouve une petite route qui traverse le GR pour nous épargner quelques kilomètres. Nous approuvons tous…
En cours de trajet, nous rencontrons une pèlerine qui tire un chariot à une roue, celui-ci attelé sur ses épaules. Drôle de chemin. Dans un village, un gentil petit vieux qui devant sa maison a fabriqué des bancs pour les pèlerins fatigués. Il offre eau et cerises à ceux-ci. Il nous indique un raccourci pour gagner un petit kilomètre.
Repas: Jeannot nous promet du cou farci… Mais la boîte indique gésiers confits. Où est l’erreur.
Après un repas copieux et une sieste réparatrice, nous repartons sous la chaleur. Plus que 9km, les derniers de cette année…
Arrivé à Aire sur l’Adour une plaque indique «Saint Jacques de Compostelle 936km», nous sommes sous la barre des mille.
Bon hôtel, où nous attend un repas gastronomique avec un chef super élégant qui fait sa cuisine…
Potage de légumes avec perles du Japon,
Assiette du pays (jambon, foie gras, gésiers, salade)
Palombe au vin de pays flambée à l’armagnac,
Mousse au chocolat, crème caramel ou sorbet.
Dernière photo sur le parvis de l’église, nous cherchons un clampin pour la photo de groupe (une jeune refuse, elle n’a pas le temps), un couple de promeneurs nous rend ce service.
Dernier adieu ! Rendez-vous pour le départ. Ultréia, à l’année prochaine.
Ghislaine



Le 11 Juin 2004 - Aire sur l’Adour - Beauvais

Collectif. La bande (le club) des cinq,
Sous la houlette de Sieur René qui acheta à la pompe Total un tristan et un cahou en compagnie d’une aïti (papi en basque) avec sa charcuterie de 2 ans. Le repas fut pris dans le TGV, à partir de 11h. Il faut dire que nous avions déjeuné vers 5h30, après une nuit orageuse. Le trajet en car SNCF fut sans surprise car nous avons dû arrêter le 4×4 (pas de frein à main) au risque d’ébranler l’immeuble de l’hôtel et de réveiller le reste de la troupe de Saint Jacques.
«Cool ma poule !» Disait René à Jacqueline.
«Floc mon coq !» Disait Jacques à René,
NB : Le Floc est l’apéritif du Gers,
Anne-Marie